M O N T R E A L - Q U E B E C - C A N A D A

7.7.10

En écoutant le Tour de France...

Voici quelques expressions qui vous sera sûrement utile de connaître si vous écouter le Tour de France sur une chaîne française !

Peloton
  • Assurer un tempo : allure de la tête d'un peloton, imposée par une ou plusieurs formations, régulière et assez soutenue sans être excessive. Un tempo est assurée lorsqu'on souhaite soit éviter des attaques, soit empêcher des échappées de faire le trou sans pour autant les rejoindre immédiatement.
  • Imposer le train : se placer en tête de la course et obliger les autres à suivre à la cadence voulue. Ceux qui ne pourront pas suivre seront lâchés. Si un coureur veut faire ralentir l'allure, il tentera de passer devant, mais l'autre reprendra la tête et pourra, à nouveau, imposer l'allure qu'il souhaite.
  • Former l'éventail : cet aspect de la course intervient lorsqu'il y a un vent très fort. Souvent, le peloton se scinde en plusieurs éventails. Le premier coureur se place côté vent, les autres s'installent en se décalant pour être dans l'abri, sur toute la largeur de la route. L'évolution de l'éventail est la suivante : le vent vient de gauche. Le premier coureur à gauche se laisse glisser pour aller se placer sur la droite de la route. Le second prend sa place, et ainsi de suite, en mouvement tournant.
  • Être dans la bordure : le coureur qui n'a pas pris le soin d'être bien placé au moment de la formation de l'éventail, risque de ne pouvoir s'y incorporer. Il se retrouve dans l'obligation de rouler sur la bordure et n'a d'autre solution que de laisser partir le groupe auquel il voulait se joindre.
  • Prendre le maillot : uniquement dans les courses à étapes; s'installer en tête du classement général. Pour distinguer le leader, on lui donne un maillot différent : Tour de France : jaune, Tour d'Italie : rose, etc.
  • Avoir la pancarte dans le dos : cette expression s'applique en règle générale au favori de l'épreuve, ou au leader de la compétition. Cette position qui le distingue dans le peloton, lui vaudra des attaques incessantes de ses adversaires et ne lui permettra pas de tenter facilement une action déterminante. Ce n'est pas la situation rêvée, mais c'est aussi la rançon de la gloire.
  • Se mettre dans l'abri : trouver le meilleur endroit, derrière un coureur, ou un engin motorisé, pour s'abriter du vent et s'y placer de manière à être protégé, et ne pas faire trop d'efforts.
  • Avoir un bon de sortie : est en général réservé à un coureur de second rang dont la place au classement général ne risque pas de mettre en péril celle des leaders, ce qui lui permettra, peut être, de gagner une étape. Cette autorisation aura la bienveillance du porteur du maillot de leader, qui en informera ses équipiers.
  • Être dans la galère : se trouver dans un groupe de coureurs par pur hasard, et être obliger de rouler, sans trop savoir comment évoluera la situation de la course.
  • Emmener le sprint : prendre en charge l'équipier le plus rapide au sprint, en le maintenant dans sa roue, lui éviter de prendre du vent en lui donnant de l'abri, et s'écarter brusquement pas très loin de la ligne d'arrivée, pour le laisser s'exprimer. En règle générale, celui qui emmène le sprint a peu de chance de remporter la victoire.
  • Être dans la botte : s'être laissé enfermer par ses adversaires lors d'un sprint, sans avoir la possibilité d'échapper à leur emprise.

Coureur

  • Mettre un braquet d'asthmatique : utiliser un tout petit développement à l'image de l'asthmatique qui monte lentement un escalier pour éviter l'essoufflement.
  • Être en danseuse : position du coureur, principalement en montagne. Elle oblige le coureur à se dresser sur les pédales, et pédaler en prenant appui sur le guidon. Cette position provoque un déhanchement, mouvement proche de celui d'une danseuse sur les pointes.
  • Faire les grimpeurs : se dit d'un coureur qui fait les sprints en haut des côtes répertoriées pour essayer de gagner le classement du meilleur grimpeur.
  • Retrouver le coup de pédale : cela se dit après un passage à vide dans une course et signifie également retrouver de bonnes sensations après une interruption d'activité et une reprise d'entraînement qui commence à porter ses fruits.
  • Être en ligne de chaîne : être bien posé sur son vélo rouler tout droit à la même allure, sans balancement du corps ni déhanchement des épaules.
  • Suivre le train : rester derrière le peloton ou une échappée en suivant le rythme imprimé par celui qui est en tête, sans essayer de le dépasser.
  • Faire de la patinette : se laisser porter par la course sans y participer vraiment, tout en donnant l'impression d'être dans le coup.
  • Ne pas donner un coup de pédale : ne participer à aucune action, ne prendre aucune initiative, se laisser aller, en profitant de l'effort des autres.
  • Être dans la roue : Surveiller et marquer de près un adversaire désigné, en se mettant résolument dans sa roue sans jamais prendre le moindre relais.
  • Sucer les roues : décider à marquer ses adversaires, en restant en permanence derrière eux, et évoluer en jugeant de l'opportunité de prendre telle ou telle roue, selon les circonstances.
  • Avoir le nez dans le cintre : tenir son guidon au bas du cintre, le nez au ras de la potence, le corps arc-bouté ; cette position est utilisée lorsque l'allure de la course est très élevée, où lorsque le coureur doit fournir un effort particulier.
  • Se relever : ne pas insister, ne pas poursuivre son effort, lorsque le coureur se rend compte que son échappée n'a aucune chance de réussir. Il se relève, en attendant le peloton.

1 comment:

Patrick Dion said...

Il existe d'ailleurs un joli petit guide sur le vocabulaire du vélo nommé Méli-Vélo. C'est à zyeuter pour rigoler.