M O N T R E A L - Q U E B E C - C A N A D A

18.12.09

Dans le bas de Noël...

Plus qu'une semaine avant Noël !!! Un dernier gros blitz de magasinage et d'achats est à prévoir cette fin de semaine. Aujourd'hui, je vous suggère quelques petits présents qui pourraient très bien se glisser dans le bas de Noël de votre cycliste préféré(e) !
  • Un casque. Parce que la vie de celui que vous aimer n'a pas de prix. Trop gros pour le bas par contre, il devra être placé sous le sapin !!!

  • Un cyclomètre. Sans fil, il va de soi ! 54$

  • Phare et feu. Pour les aventures de soirée. 36$ chacun


  • Mini-pompe. Elle finira toujours par servir, malheureusement ! 30$

  • Sac de selle. Un essentiel. 25$

  • Bouteille isotherme. Pour les chaudes journées d'été. 17$

  • Crème à chamois. Pour les longues randonnées. 15$ et plus

  • Bas cyclistes. Confort et performance. 15$

  • Guidoline. Parce qu'il faut la changer de temps à autre. 12$

  • Chambres à air. On ne devrait jamais quitter la maison sans une ou deux. 7$ et plus

Bon magasinage ! Et pour ceux qui se sont pris d'avance... profitez-en pour vous entraîner... ou vous reposer !

Joyeuses Fêtes !

15.12.09

Petit vélo deviendra grand!

Annonce pleine page pour le vélo d'entraînement BeeBike, publiée dans le magazine VéloMag d'automne-hiver 09.

10.12.09

Quelques règles...



David Dulude est kinésiologiste et supervieur des entraîneurs-chefs chez Énergie Cardio en plus d'être
cycliste bien sûr. Collaborateur du blog Opus, il nous partagera ses connaissances sur l'entraînement, le conditionnement physique et d'autres sujets touchant son domaine d'expertise.


Il y a longtemps que je ne suis pas installé au clavier pour alimenter le blog avec de nouveaux articles. Trop occupé ou manque d'inspiration, je ne sais trop. Donc, je fais un retour avec un article issue de la collaboration de David Dulude avec le blogue Opus. Cet article sera sûrement pertinent pour plusieurs en prévision de la saison 2010.


Quelques règles de planification de l'entraînement


Lorsque vous prévoyez faire un voyage durant vos vacances, il est judicieux de bien le planifier pour réussir à aller voir tous les attraits intéressants (musées, parcs, châteaux, etc) et avoir suffisamment de temps pour les visiter. Et bien, en entraînement sportif, c'est la même chose. Il faut prévoir le parcours et l'enchaînement des séances, notamment, pour arriver au jour "J" au sommet de notre forme. Voici quelques règles pour vous aider à planifier votre programme d'entraînement de manière intelligente et efficace.

Règle 1 : Prévoir des périodes de récupération
Pour garder le concept simple sans être simpliste, je conseille de planifier deux semaines par année sans entraînement spécifique, d'allouer quatre jours par mois à la récupération complète et de un à deux jours de récupération par semaine. Ces mesures préviennent le sur-entraînement et permettent de progresser tout au long de votre "carrière cycliste".

Règle 2 : Au plus deux entraînements très difficiles par semaine
Les séances d'entraînement très difficiles ont l'avantage de favoriser la progression de la forme, mais aussi l'effet pervers de générer une grande fatigue. Cette fatigue masque vos progrès et si votre plan d'entraînement contient un nombre trop important de séances très difficiles, vous ne pourrez profiter de leurs bienfaits.

Règle 3 : Notez le niveau de difficulté de vos séances d'entraînement
Encore plus important que de se soucier du nombre de kilomètres parcourus, il faut noter le niveau de difficulté de vos sorties. C'est de cette manière que l'on peut organiser une semaine bien dosée; ni trop dure ni trop facile. Pour bien me faire comprendre par mes athlètes, je me sers d'une échelle de Borg1 modifiée que voici :
















Règle 4 :
Connaître ses points forts et points faibles
C'est une des règles les plus importantes. Pour connaître ses forces et faiblesses, il y a deux moyens d'y arriver. Le premier consiste en l'analyse des courses récentes. On doit y repérer nos difficultés : en montée, en échappée, lors des relances, sur les longues distances, au sprint, etc. Répondre à ces questions orientera le choix du type de séances à exécuter. Le deuxième moyen est plus scientifique et passe par la réalisation de tests à l'effort. Idéalement, trois tests sont utiles. Un premier pour déterminer la Puissance Aérobie Maximale (PAM), un second pour déterminer le niveau d'endurance et un troisième pour vérifier la capacité anaérobie. Avec ces trois tests, le profil physiologique de l'athlète se dessine et permet, encore là, de mieux se préparer pour l'objectif ultime.

Règle 5 : Chaque sortie d'entraînement doit avoir un objectif
Dans la vie, personne n'aime perdre son temps; en entraînement c'est pareil ! C'est pourquoi chaque entraînement doit avoir sa raison d'être : améliorer une qualité physiologique, améliorer un point technique ou même travailler la tactique d'équipe. Je crois personnellement qu'il vaut mieux se reposer à la maison que de faire une sortie pour faire une sortie. Donc, demandez-vous toujours avant d'enfourcher votre vélo ce que vous allez améliorer avec cette sortie.

Ce ne sont que quelques règles, mais je crois qu'elles pourront vous aider grandement à rationaliser votre entraînement et être efficient. Et, comme me disait un de mes anciens entraîneurs : " Entraînes-toi de façon intelligente et tu pourras t'attendre à des résultats."



1 Noakes T., Lore of running, 4ième édition, Human Kinetics, 2003, p:280.

4.12.09

Opinions



Donnez votre opinion sur le projet ArtBike!

"ArtBike", ce sont des cadres de vélo sur lesquels notre designer et artiste peintre Alec Stephani s'exprime librement en peinture, à la main, au pinceau. Chaque cadre est une oeuvre unique.

Une première série sera créée à partir du stock de cadres monocoques carbone d'Opus. Cette première série de cadres artistique sera inspirée de la série des "Formes Noires" d'Alec. Il y aura aussi certainement quelques incartades dans d'autres styles, selon l'inspiration du moment. C'est ce qui fait l'unicité de chaque cadre.

La préparation des cadres, ainsi que leur finition sont assurées par un atelier spécialisé dans la peinture de cadre de vélo, afin de faire en sorte que l’œuvre finale soit aux normes de qualités de l’industrie cycliste. Il s’agit vraiment d’art et de technologie.

Give your opinion on the ArtBike project!

"ArtBike" are bicycle frames on which our designer and artist Alec Stephani freely expressed in painting, hand brush. Each frame is a unique work.

A first series will be created from the stock of
Opus monocoque carbon frame. This first series of artistic frames will be inspired by the series of "Formes Noires" of Alec. There will also certainly some pranks in other styles, on the spur of the moment. This is the uniqueness of each frame.

The preparation of frameworks and their finish are performed by a specialist in painting bike frame, to ensure that the final work to the standards of qualifications of the bicycle industry. This is truly art and technology.








17.11.09

Opus Nelson Freeride Bike Review

Source :
http://www.singletracks.com/blog/mtb-gear/opus-nelson-freeride-bike-review/
posted October 22, 2009 by element22

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Introducing the 2010 Opus Nelson 1 (MSRP $4160.00 CDN), the much anticipated freeride bike that has been 2 years in the making. With a full 7-inches of travel front and back, this machine is purpose built. A floating shock incorporated in a VPP-style suspension manages the rear travel and a Totem coil fork up front with a onepointfive steering tube will keep you on the path, what ever that path may be.

With full head of steam on your hands you’re gonna need to stop this beast so Opus decided to use Avid Code brakes front and back, with a 8″ rotor up front and a 7″ rotor in back, giving you just enough stopping power to tame that wild beast. The Nelson is tricked out with SRAM components including a Truvativ Holzeller 36T crank, SRAM X9 trigger shifter, and SRAM X9 long cage rear derailleur. Seat post, stem, and bar are all FSA Gravity-Lite components. Novatec hubs keep things rolling (135mm through axle rear, 20mm front) and the hoops are Mavic’s 28mm wide EN521 32 hole rims. Geax Neuron 230 TNT tires provide the rubber to meet the trail.

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Taking a closer look at the Nelson you can see this machine is built for abuse. With large, oversized, manipulated top and down tubes and a one and a half inch head tube, this front triangle can take any abuse that bike parks and downhill slopes will dish out. The folks at Opus (Quebec, Canada) really spent time figuring out what their customers wanted in a freeride bike. Most of the initial product testing was done in BC with many tweaks made as a result of those sessions. Taking a quick look at this bike you can see the time was well spent considering durability and ease of maintenance.

Case in point: the oversized rear end allows you to use a 12×135mm through axle rear wheel which will save a bit of weight compared to a 12×150mm but also noticeably stiffens up the rear triangle. The use of oversized bearings on the pivot points, along with the oversized brace between the left and right seat stays, contribute to the overall strength and stability of the rear triangle and suspension. Up front you have the 180mm travel, 40mm stanchion Totem coil fork combined with a one and a half inch steering tube which takes care of front end stability and strength.

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As with any FS mountain bike, getting the Nelson dialed in requires setting the front and rear suspension for your weight and riding style. On the front end, the Totem Coil has Mission control settings and Dual Flow rates that need to be customized. Using the guide provided on the Rockshox website, I started off with their recommendation of 4-4-1, and then went from there for my personal taste of a slightly more plush ride (I hit many rock gardens and I need a softer compression for that). I ultimately found that my low speed (silver knob) setting was 6 clicks and since I’m on the heavier side (195lbs) I ended up with 14 clicks rather than the 12 that they recommended as a starting point.

Now it’s time to set the rear suspension sag. The medium-sized Nelson comes with a 400 lb spring which may sound like a lot but for those who are heavier than 200 lbs, you’ll need at least a 450 or 500 lb spring. Once the sag is set at about 25 - 30% (preloading the coil), you can work on rebound. Here you’re looking to set the shock so that the bike won’t spring up too fast. Start with a little rebound and hit a few bumps in rapid succession. If you feel like you’re getting bucked off the back of the bike, keep adding clicks until the ride smooths out. You’ll know when you go to far when the rear end starts to lose travel over each bump.

Descending

Well, once the suspension is dialed in, the slack 66 degree head tube, 68 degree seat tube, and fairly generous 50mm stem will place you in a comfortable position, ready to roll! Now with numbers like these this bike is meant to do one thing very well: point down and go. The great thing about the Nelson is just how well the bike descends and I found that the faster the bike started to go, the better it handled. Keeping up speed on the Nelson seems to be the trick to make it work its magic.

One comment that I made with a few of my crew on a photo shoot was how easy it was to take the bike over drops. I found that 3 to 6 foot drops were nothing for the Nelson. Just to give you an idea, picture yourself going over a sidewalk curb at medium speed - that’s how the Nelson felt on the 3 to 6 footers. For the brave, 10 to 12 foot drops are actually even more fun. Taking a look at the drop pic below you can see that the bike just soaks up the impact like it’s nothing, If you look carefully you can also see that the bike used all its travel on this particular jump. Hey, when you’re a freerider you learn how to use everything you’ve got - in this case I had 7 inches! Nailing jumps like the one below was simple and easy but with a bike like this you have to remember to keep your weight slightly behind the bottom bracket. Due to the oversized construction I found that off big hits the rear triangle sometimes brushed on my calf if my knees were tucked in a bit.

Pictured below is the 10ft drop sequence.

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Here is a short video on the OPUS Nelson 1 at Kelso’s DH run.


Cornering / Railing

At low speeds this bike did fairly well cornering, however the slack head angle would probably cause the steering to feel a bit heavy if it weren’t for the wide 28-inch bars. At speed the bike behaved totally different and allowed me to use hip motion to change direction rather than steering input. With the wider bar and short stem the Nelson placed me in a perfectly centered position to allow for rapid changes in direction. Hitting berms and twisty sections between trees was a breeze and fun.

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Upgrades

Having some time to play with the bike I managed to do some part swapping and found a few upgrades that would make this great bike even better. For starters, the wheels that come with the Nelson are decent and work well however I found that slapping on a set of Mavic Crossmax SX wheels with a set of Maxxis Ardents (2.40 instead of 2.30) made the bike stick so much better in the corners and the lighter mass of the wheels made this come out of corners a bit quicker. I also found myself wishing I had my Crankbrothers Joplin mounted on this bike so I could change the seatpost height without stopping. Up front a Hammerschmidt would give you a granny gear as well as the overdrive for pointing downhill. Plus the added clearance of a Hammerschmidt would also be a benefit when hitting big obstacles.

Overall

For my first time out on a freeride bike I would have to give a big thumbs up for the Nelson. It’s a fun ride, a solid build, and a no nonsense set-up that doesn’t ever harsh the flow. The frame is solid and the choice of front and rear suspension gave me a comfortable ride with no issues. If I had $4200 CDN to spend on a bike I would certainly give the Nelson serious consideration. If your budget isn’t quite that high, OPUS also has the Nelson 2 which is downgraded a bit with X-7 shifting, Husselfelt cranks, and a Domain fork but at just $2960.00 CDN. Sweet.

Specs from OPUS:

Nelson 1
Frame: 7005-T6 Aluminium triple butted alloy 150mm travel VPP
Color: White, gloss
Shock: Fox DHX 4.0 8,75 X 2,75
Fork: Rock Shox Totem coil - MCTL, 180mm 1.5″ steerer galv. finish
Headset: FSA OrbitT Z 1.5 Deepcup Semi Integrated
Bar: FSA Gravity-Lite 710 9-4, 25MM rise, 31.8
Stem: FSA Gravity-Lite 1.5 STEM 60mm
Grips: Velo VLG975 lock-on
Shifting: Sram trigger X9
Brakes: Avid Code - 203-185mm galv finish, 203-185mm rotors
BB: Truvativ Howitzer BB
Cranks: Truvativ Holzeller 36T, galv. finish
Rear D.: SRAM X9 long cage
Cassette: Sram PG 950 11.28T 9 spd.
Chain: Sram PC951, Powerlink
Wheels: Mavic EN521 Black, Disc 32 hole Novatec 992-991 Black - gold
Tires: Geax Neuron 230 TNT
Saddle: Selle San Marco Ischia, black
Seatpost: FSA Gravity -Lite SP 31.6mm, black

Just a quick thanks to my bud Ryan for helping with the video as well as the nice folks at Opus for sending the bike over for allowing me to hit the slopes for my test.

3.11.09

25.10.09

La Course aux Points

La course aux points est celle que j’aime. Celle qui me fait vibrer. Je l’ai déjà dit. Elle est tout ce que nous vivons sur cette planète en quelques minutes. Elle prend forme au moment du rassemblement des coureurs sur la piste. Nous avons tous une stratégie, un objectif, un plan, un rêve, pour un résultat final. Je vise l’or. Je ferai ma course pour la victoire. Je la ferai à l’avant du peloton. Comme à chaque finale, j’ai peur de manquer mon coup, de mal réagir. Je me sens comme un ado devant son choix de carrière. Une fois le signal donné tout se transforme. Mes jambes, mes poumons, mon cœur et ma tête se mettent en marche. J’ai l’impression que mon corps devient une machine cybernétique. La puissance de mon coup de pédale réagit avec l’environnement. Je réfléchis par automatisme et par logique. Un mélange de réactions et de réflexion. Trop penser ou trop réagir peut ralentir. Ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne. La course aux points appartient à celui qui ne fait pas d’erreur.

Cette année, cette course fut une expérience de vie. Je l’ai perdue. J’ai fait une erreur. Une simple erreur de 2 petits points. La course m’appartenait dès le premier sprint. Surpris de me voir sur le haut du tableau après la première cloche, je m’applique à réagir. L’américain Nolan, le favori, le recordman du monde de la poursuite, m’attaque après le sprint. Je plonge pour le suivre. Il attaque de nouveau, je le rattrape et je passe devant pour lui dire que je suis là, qu’il aura un adversaire de taille. Puis un Kiwi, tout de noir, de la Nouvelle-Zélande nous relance. Je réagis avec Nolan et les deux Australiens qui se surveillent au lieu de s’entraider. Notre groupe manque de cohésion certains flinguent d’autres hésitent. Ça donne des coups. La course est rapide, le peloton est étiré et tout le monde est à fond. Je récolte de petits points qui me maintiennent sur le haut du tableau. Ma gorge me brûle, mes jambes deviennent lourdes, j’ai le goût du sang dans ma bouche. Voilà que mon cerveau m’envoi un message. « Tu souffres, garde des réserves ». Je ne veux pas l’écouter, j’ai un titre mondial à chercher. Je dois penser comme les sprinteurs. Puis ma logique se place, elle commande mes mouvements. « Nolan peut manquer un sprint et tu peux le battre dans le dernier ». Je prends la décision de ne pas faire le sprint du 20e tour alors que Nolan récolte des points précieux. Mauvais diagnostic, plaidoyer désastreux, fâcheuse décision, ordonnance dangereuse… Un coureur britannique attaque et les favoris ne réagissent pas. Nous croyons pouvoir rattraper ceux qui le suivent avant le sprint final. Nous ramenons les échappés les uns après les autres, sauf un. Je surveille le compte tour. À deux tours de la fin, je me glisse dans l’ouverture par le bas au risque de me faire emboîter. Le sprint est lancé, je suis bien placé. L’accélération nous alignent et j’enfile par le haut, je dépasse tout le monde et je finis premier du peloton. C'est le britannique devant qui prend les 5 points. Moi je fais 2 pour 3 points et Nolan une 4e position pour 1 point. Simples mathématiques. Il va me manquer ces petits 2 points de la première position du sprint final pour l’or.

Bravo Nolan, vous avez été le plus fort et le plus brillant !

J’ai fait une faute. L’adulte doit assumer ses erreurs. Comme l’avocat qui manque son plaidoyer, le médecin qui fait un mauvais diagnostic, un pharmacien qui donne une mauvaise ordonnance, un ingénieur qui fait un mauvais de calcul… L’information était là. Je l’ai lue avec une autre perspective. Je peux m’en vouloir ou je peux me dire que j’ai fait de mon mieux avec l’information que j’avais. J’assume ! Si mon corps avait été plus fort, ma tête aurait réagit autrement.

Je respecte les gens qui doivent prendre des décisions qui affectent des vies, des sentiments, des carrières. C’est une lourde responsabilité. Ma décision de laisser tomber un sprint a probablement désappointé ceux qui pensaient que j’allais gagner, ceux qui espéraient de l’or pour le Canada. Je reviens un peu déçu de ce Championnat du Monde sur Piste avec deux médailles de bronze et une d’argent. Mais au moins, je reviens avec une belle expérience de vie qui me servira plus tard.

C’est ça la course aux points. Une leçon de vie en 60 tours. Après Sydney, le Portugal m’attend en 2010. J’espère pouvoir y faire un grand numéro.

21.10.09

La Scratch Race

La Scratch Race, une course pour les sprinteurs et ceux qui aiment le risque. Ma stratégie aurait pu être la bonne pour l’or. Je voulais m’échapper. Après une tentative de l’américain Nolan dans les premiers tours, ma chance m’attendait après son effort. Je savais que je devais partir avec l’autre américain Host. Il me donne la chance avec une vingtaine de tours à faire. Host démarre, je le rejoins, je prends un relai d’un tour complet pour donner le ton et il en fait de même. Nous avons un bon écart. Puis, le français Ramet nous rejoint. Je contrôle de la course. Mes partenaires travaillent fort mais j’ai rapidement l’impression qu’ils faiblissent. Nous avons un demi-tour d’avance sur le peloton. Si nous le doublons nous avons tous une médaille garantie. Puis le Français craque, il ne peut plus prendre ses relais. L’américain a des doutes. Je les encourage et je tire des tours complets pour leur indiquer que c’est possible. Ils sont brûlés ! Je vois un groupe de 8 à 10 coureurs revenir sur nous. Ils font la jonction à 5 tours de la fin. Tout ce travail pour finir avec les autres. Je me répète dans ma tête repose toi, repose toi. Tu as ta chance les sprinteurs doivent être fatigués. À trois tours de la fin, je me dégage pour pouvoir donner le dernier coup pour me placer à l’avant. À deux tours je lance mon attaque. Mes jambes me font mal, si je passe devant je peux finir sur le podium. Nolan attaque au même moment, l’australien Upton réagit et j’arrive à me glisser derrière lui. La cloche sonne, dernier tour. La vitesse monte nous sommes à 60 à l’heure. J’ouvre la machine à fond, je ne peux dépasser l’australien, je souhaite maintenant préserver ma troisième position. Je croise la ligne pour le bronze.

Je suis heureux d’avoir pris un risque, notre échappée a brûlé les sprinteurs et j’avais encore des réserves pour la finale.

Demain c’est la qualification pour la vitesse. Je ne suis pas certain si je vais faire tous les matchs de vitesse. Avant la course aux points, ce n’est pas recommandé. Après le 200 m lancé je prendrai ma décision. Un jour de repos me ferait du bien.

Nous sommes 8 canadiens pour les championnats. Dans l’ordre sur la photo : Peter Toth (Alberta), Andy George (Colombie Britannique), Stéphane Le Beau (Québec), Garnet Abbey (Ontario), Jacob Dekok (Saskatchewan), Norm Kalmanovitch (Alberta), Ken Orr (Saskatchewan), Doug Cameron (Alberta).

Peter Toth, un gars très sympathique de l’Alberta a gagné la médaille d’argent dans la course Scratch des 45-49 ans. Il a fait une très belle course. Il a tenu les sprinters derrière en relançant constamment la course avec Claus Christensen du Danemark. Dans les derniers tours Peter s’est placé au bon endroit, il se glisse deuxième avec deux tours à faire et il maintient sa position malgré un retour en force des sprinteurs. Bravo Peter ! On se serre après la course, il me remercie pour mes conseils, il est heureux. Il nous reste que l’or à chercher…

Où est Montréal et son vélodrome ?
Le Portugal vient d’ouvrir son nouveau vélodrome de Sangalgos, au nord de la ville de Lisbonne. C’est officiel le Championnat du monde Master 2010 sur piste aura lieu au Portugal. Ce centre est doté d'une piste couverte de 250m avec 1220 sièges. Il peut être utilisé pour plusieurs sports comme le basket-ball, handball, volley-ball, foot en salle, tennis, gymnastique et badminton. Au Vélodrome de Sangalhos, vous trouverez également 16 chambres (32 lits), un restaurant, une salle de conférence et une salle de presse.

Montréal n’a toujours pas de piste… Sommes-nous une ville cycliste ou non ?