M O N T R E A L - Q U E B E C - C A N A D A

26.5.09

Navetteur, moi !?!


Opus Cervin 09

Superbe journée ! Un soleil radiant, une température printanière parfaite. Journée idéalement pour mettre à l'épreuve le Cervin sur un parcours urbain. Point de départ : LaSalle. Point d'arrivée : Vieux-Port de Montréal. But du périple : tester des sacoches de vélo. Pour ce road test, je me suis vraiment prêté au jeu du "navetteur". Donc j'ai laissé cuissard et vêtements de vélo spécialisés sur la tablette de mon garde-robe. C'est donc en pantalon de sport avec chandail et veste que je me suis élancé sur ce parcours urbain. Seul compromis : mes souliers et pédales automatiques, pas moyen de faire sans pour ce trajet de plusieurs kilomètres.

Sur la première partie en milieu urbain pour se rendre à la piste cyclable du Canal Lachine, le vélo est stable, facile à manier et répond aux moindres accélérations. Cette section se fait rapidement et sans embûche. Arrivée sur la piste cyclable, petite chicane à négocier, facilement passée grâce à la maniabilité du vélo. De plus, le dégagement du pied est plus que suffisant. Le roulement de la bicyclette est incroyable en plus d'être silencieux à tout point de vue.

L'expérience de rouler avec un vélo urbain est très différente d'un vélo de route de compétition. Cependant, il est très plaisant d'utiliser ce type de cycle pour des déplacements en milieu urbain sur de courtes distances. Cette bicyclette offre un excellent rendement et nous donne l'impression de rouler sur un vélo haut de gamme. Au fait, le Cervin ne l'est-il pas ?

Bien équipé, bien habillé et bien conçu !

L'essayer c'est l'adopter.

25.5.09

A full Opus podium


Mitch Bailey

Impressive results from Opus XC racers this weekend at the first Nationals in Tremblant. Natasha Oldcorn form Team Jetpower got a 3rd place in Junior Women's standings.

A full Opus podium for the Junior mens with Mitch Bailey (Jetpower Team) winning followed by Antoine Carron (Genetik) and Steven Noble (Jetpower Team) rounding it out at third

Mike Garrigan, Jetpower Team manager and coach also won the special Red Bull Uphill / downhill race were a DH racer and XC racer team up.

20.5.09

Vos genoux !



Avec la présente météo en dents de scie que nous connaissons, le choix vestimentaire est primordial lorsque vous enfourchez votre vélo. L'air frais est à surveiller, car il ralentit et empêche certaines partie du corps exposées au vent de se réchauffer. Les deux principaux endroits à surveiller sont le haut du tronc ainsi que les genoux. La cage thoracique renferme le coeur et les poumons notamment. Un peu plus haut, le cou et la gorge sont également à surveiller. Il est donc judicieux d'utiliser un gilet coupe-vent (veste sans manche) pour former une barrière contre le vent au niveau du cou et du haut du tronc. L'idéal est un gilet avec un fermoir-éclair à double curseurs qui permet d'ouvrir le gilet par le bas pour refroidir le ventre : la position cycliste y causant une accumulation de chaleur.

Pour ce qui est des genoux, à l'entraînement, il est fortement recommandé de toujours les couvrir soit avec des genouillères (knee warmers) ou avec des jambières (leg warmers). Dès que le fond de l'air est frais, il est préférable de protéger vos genoux. Si vous toucher vos genoux et qu'ils sont froids, c'est que la température est trop fraîche pour rouler les genoux à l'air. En début de saison, nous voulons tous remiser nos vêtements cyclistes chauds et longs pour n'utiliser que maillots et cuissards courts. Cependant, ne vous emballez pas trop vite, le mois de mai nous réserve bien souvent des surprises ainsi que la première moitié du mois de juin.

Un gilet et une paire de genouillères, ça ne prend pas beaucoup de place dans les poches de maillot. Ayez-les à portée de main, ils vous éviterons de prendre froid ou de générer des tensions au niveau des articulations des genoux.

Petite leçon de français : un gilet réfère à une vest en anglais tandis qu'une veste ou un blouson font référence à un jacket dans la langue de Shakespeare. Un gilet n'a pas de manche. Un blouson est d'allure sportive, ample et ajusté à la taille. Une veste est plus ajusté et descend jusqu'au niveau des hanches. Je jugeais pertinent de clarifier la terminologie de ces mots puisque moi-même, j'utilise couramment «veste sans manche» pour parler d'un gilet.


Profitez des magnifiques journée que Dame Nature nous réserve !


Photos : www.cyclingnews.com

14.5.09

These new designs get around


Original text from The Gazette

These new designs get around
St. Laurent firm creates bikes for city
MIKE KING, The Gazette
Published: Thursday, May 14, 2009

David Bowman is peddling two new bicycles geared to the growing number of city pedallers.

"There has been a huge change and acknowledgement that cycling has a role in urban transportation," noted the president of Outdoor Gear Canada, the St. Laurent designer and manufacturer of the Opus brand of bicycles.

"There's more urban infrastructure for cycling in the city core now and we're seeing an enormous increase in urban bikes," Bowman said from his $8-million building headquarters and main plant/warehouse. The recently rebuilt and expanded facility earned silver LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) certification in early March.

He cited an announcement last month by Montreal municipal officials about expanding the city's already extensive network of bike paths by 60 kilometres this summer, bringing the total length to 560 kilometres. The transportation plan adopted by Montreal in 2007 called for the city to double its bike path system to 800 kilometres by 2014.

This week, the city's short-term bicycle rental system, dubbed Bixi (short for "bicycle" and "taxi") got rolling. Named by Time magazine as one of the best inventions of 2008, Bixi plans to offer 3,000 bikes at 300 locations in central neighbourhoods.

Bowman called the rise in urban cycling "the most interesting and important development in the industry."

With that expanding market in mind, Opus in March launched its new Urbanista collection, made up of the Classico and Cervin models, both described by Bowman as based on a traditional Dutch design but built as "a safe, comfortable and attractive form of commuting."

So impressive is the design, he noted, Le Château stores in Montreal, Toronto and Vancouver as well as Lululemon outlets here and in Vancouver used Urbanista bikes in their clothing display windows this spring. Pistachio, an environmentally conscious stationary shop in Toronto, did the same thing and now is interested in selling the bikes.

OGC has been distributing its bikes - there now are 48 models, all but 16 of them built here, the rest outsourced to China - through nearly 300 authorized Opus dealers across the country. More than half of sales are in Quebec, with a quarter in Ontario.

The company's pre-Urbanista urban bike sales rose 31 per cent last year from 2007; sales of the Mondano and Urbano city models were up nearly 40 per cent alone.

Opus sold more bikes in the first four months of 2008 than throughout the entire previous season, for a 40-per-cent jump, and 2009 pre-season orders were up 17 per cent, compared with 2008.

The suggested retail price for Opus bikes - which include urban, road and mountain models (a children's model is planned for next year) - range from $520 to $7,400.

On the Web: www.ogc.ca

mking@thegazette.canwest.com

11.5.09

Pas de tout repos !


Photo : http://actualite.monteregieweb.com

Aller travailler en vélo au lieu d'utiliser la voiture. Éviter les bouchon de circulation. Profiter du soleil et des superbes températures estivales du Québec. C'est ce que j'ai fait la majorité du temps l'été dernier. J'ai effectué mes déplacements maison-travail-maison à vélo.

Petit trajet hebdomadaire de 50 kilomètres entre LaSalle et Ville St-Laurent. Varié : avec une section urbaine à LaSalle, une seconde le long du Canal Lachine, puis à travers les parcs industriels de Lachine et Ville St-Laurent.

Ayant déménagé tout récemment sur la Rive-Sud de Montréal, j'ai tenté l'expérience vélo-boulot mardi dernier, 5 mai. Départ de Sainte-Catherine, je m'élance en direction de l'Estacade du pont Champlain. Bon vent, assez favorable, ça roule très bien et tout est paisible. De l'autre côté, j'emprunte la piste cyclable des Berges traversant Verdun, puis LaSalle. Une fois à Lachine, je me retrouve sur le même trajet que je faisais l'été dernier. Total de presque 50km en 1h40. Pas si mal.

Le soir, je décide d'essayer la traversée via le pont Honoré-Mercier. Donc, même trajet jusqu'à LaSalle sur le bord de l'eau jusqu'au boulevard LaSalle. C'est à ce moment que toute la quiétude de rouler en vélo est disparue ! Une fois sur le trottoir du pont, en direction de Châteauguay, je vois un paysage très peu accueillant ! Un trottoir très étroit, en piteux état, recouvert d'au moins 2 pouces de sable, terre et gravier compactés et sans garde-corps entre la route et le trottoir. Avec des pneus de route 23mm, ça valse un peu quelques fois, mais le tout est très bien compacté au moins !!! Du côté droit, au bas de la clôture me séparant du fleuve, il y a de si gros jours que l'on pourrait y tomber, je regarde droit devant et pas en bas, mais rien de rassurant quand même ! Les autos passent si près qu'un gros camion pourrait nous accrocher avec un de ces miroirs s'il le voudrait ! La montée ce fait relativement bien. J'appréhendais quelque peu la décente puisque qu'avec tout le sable, ça pourrait être laborieux à haute vitesse. J'ai donc descendu sur les freins avec prudence. Une fois presque au bas, il y a tellement de débris sur le minuscule accotement que l'on doit rouler sur la route à l'intérieur de la ligne blanche avec des autos qui circulent à au moins 70km/h.

Une fois au bas, je prends la première sortie, enfin je m'éloigne de la circulation rapide. Petit détour dans la réserve autochtone pour me diriger ensuite vers Sainte-Catherine. La seule route pour cette section est la 132. Une chance que l'accotement est très large, car la circulation est très dense à l'heure de pointe. La première section n'est pas si pire puisqu'il n'y a pas trop d'entrées et de sorties, mais la dernière section avant Saint-Constant n'est pas de tout repos avec des véhicules qui arrivent de partout. Je prends ensuite une rue perpendiculaire à la 132 pour me diriger vers le bord de l'eau et la piste cyclable du boulevard Marie-Victorin. Enfin un petit 2km pour se relaxer le cerveau avant d'arrivée à la maison. Trajet total d'un peu plus de 25km en 50 minutes. À peu près la même distance que lorsque j'habitais à LaSalle. Cependant, la moitié du trajet est très stressante avec la traversée du pont Honoré-Mercier et la route 132 !

À quand une piste cyclable et un trottoir piétonnier décent ? La réponse je l'ai trouvé sur le site internet du pont H.-Mercier (http://pontmercierbridge.ca). Et je cite :

« Une nouvelle piste multifonctionnelle (piétonnière et cyclable) de 2,1 km remplacera le trottoir existant. Elle sera située du côté amont (ouest) du pont, s’étendant de l’extrémité nord (arrondissement LaSalle) jusqu’à l’extrémité sud du pont (Kahnawake). Une fois terminée, cette piste multifonctionnelle sera similaire à celle aménagée au pont Jacques-Cartier. »

C'est une très bonne nouvelle, mais cette piste multifonctionnelle ne sera pas accessible avant la fin de 2010. Donc, elle sera en fonction pour le printemps 2011 à ce qu'on dit. C'est donc dire que l'accès cyclable par le pont H.-Mercier sera dangereux pour les deux prochaines années. Il serait important qu'ils procèdent au moins à un nettoyage du trottoir et à une réfection rapide pour le rendre un peu plus sécuritaire, mais même après cela, il n'est demeure pas moins très peu accueillant à utiliser.

Il faudrait par la suite, qu'une piste cyclable, ou à tout le moins, un accès plus convivial soit créé entre le pont H.-Mercier et les municipalités de St-Constant et Sainte-Catherine pour éviter que les cyclistes aient à emprunter la route 132.

Avez-vous déjà utiliser ce pont en vélo ?
Habitant de la Rive-Sud ouest, est-ce que cette nouvelle piste multifonctionnelle vous incitera à traverser sur l'Île en vélo ?
Que pensez-vous de la situation actuelle ?

Faites-nous part de vos commentaires.

6.5.09

Droppé ? Que faire ?



Être droppé lors d'un entraînement de groupe ou lors d'une compétition peut arriver à tous le monde. Même les meilleurs cyclistes au monde se font parfois dropper. Vous devez vous ressaisir et fournir un effort pour revenir.

Lors de sortie en groupe ou lors d'une compétition, notre objectif est de demeurer avec le groupe du début à la fin ou au sein du peloton jusqu'à la ligne d'arrivée. Cependant, il peut arriver quelques fois que vous vous retrouviez à quelques mètres derrière le groupe ou le peloton pour plusieurs raisons : vous vous alimentez, enlevez votre veste, vous faites distancer par un autre cycliste, étiez en mauvaise position dans le peloton, etc. Peu importe la raison, voici quelques trucs pour recoller au peloton.

Premièrement, n'abandonnez JAMAIS ! Vous ne savez jamais ce qui peut arriver. Le ou les coureurs les plus forts du groupe devant peuvent avoir une crevaison, ce qui pourrait désorganiser le groupe et les ralentir. Aussi, certains coureurs pourraient se fatiguer et ne plus être en mesure de prendre des relais ralentissant ainsi le groupe. Tout peut arriver devant, donc n'abandonner jamais.

Regroupez-vous et travaillez en équipe. Regardez autour de vous, devant et derrière, pour vous regrouper avec d'autres coureurs qui ont déjà été lâchés et ainsi travailler ensemble. Bien souvent, un des coureurs plus forts se retrouve en mauvais position et est ainsi distancé et même droppé. Travailler en collaboration avec d'autres coureurs vous permettra d'avoir assez d'énergie pour revenir sur le groupe devant. C'est un signe d'inexpérience que de travailler seul pour revenir au lieu de bénéficier du travail de groupe. Ne faites pas cette erreur. S'il y a d'autres coureurs autour de vous, il y a un moyen de revoir la tête du peloton.

Réagissez rapidement et fermer l'ouverture rapidement ! Si vous vous faites distancer ou droppé légèrement, fermez la distance rapidement, les autres devant souffrent autant que vous ! La plupart du temps, si vous pouvez tenir encore quelques secondes ou recoller au groupe, celui-ci ralentira et vous serez en mesure de récupérer. Il est beaucoup plus facile de récupérer dans le peloton; seul dans le vent, vous continuerez à travailler même quand le peloton ralentira jusqu'à ce que vous réintégriez ce dernier.

Placez-vous en mode contre-la-montre. Si le distance entre vous et le groupe est grande, ne paniquez pas. Relaxez, respirez et n'essayez pas de revenir en un seul sprint. Vous allez exploser ! Prenez un rythme constant comme en contre-la-montre, vous reviendrez au train sur une plus longue distance. Une course est comme une boîte d'allumettes. Vous commencez avec 10 allumettes et chaque fois que vous sprintez, prenez un relais, fermez un trou ou fournissez un effort non nécessaire, vous brûlez une allumette. Lorsque vous utilisez votre dernière allumette, vous êtes fait ! Roulez intelligemment en gardant un rythme constant pour être capable de faire la jonction.

Ne restez pas à l'arrière. Dernièrement, quand vous revenez dans le groupe après avoir fermé un trou, utilisez votre vitesse ainsi que le sillon des autres cyclistes pour vous propulser à l'avant du groupe. Vous aurez plus de protection à l'avant pour récupérer et pour éviter de vous faire lâcher une seconde fois. Il est tentant de demeurer à l'arrière du groupe, mais vous risquez de vous faire distancer encore une fois. En course, il est plus difficile et demandant de rester à l'arrière du groupe. Montez à l'avant et demeurez-y; la position idéale étant derrière les coureurs qui se relaient.

Ces techniques peuvent être pratiquées sous forme de jeux à l'entraînement. Faites des simulations et apprenez à gérer vos efforts.

Bon entraînement !