- Autobus : apparaît généralement dans les épreuves de montagne et désigne un groupe de coureurs attardés qui roulent ensemble, afin de progresser et arriver dans les délais. Il y a toujours un spécialiste qui aura la charge de se renseigner sur le retard accumulé par les coureurs et de régler l'allure en conséquence. Ils doivent faire en sorte d'arriver ensemble, pour le cas où ils seraient hors-délais, ceci afin d'influencer la décision du jury, et d'éviter l'élimination.
- Gruppetto : mot italien qui signifie "petit groupe" et qui est utilisé pour désigner l'autobus ; est employé aussi bien dans les courses italiennes qu'ailleurs.
- Avoir grand : utiliser un développement trop important en fonction du terrain.
Limite !?!
- Faire l'élastique : se faire lâcher plusieurs fois d'un groupe après l'avoir réintégré. Arrive à un coureur qui dans une bosse à de peine à suivre le rythme; chaque accélération le sort du groupe, qu'il peut rejoindre lorsque celui-ci reprend un rythme moins soutenu.
- S'accrocher : tenter de rester dans le peloton, au moment d'une défaillance. Puiser dans ses réserves, pour s'accrocher et éviter d'être lâché.
- Passer par la fenêtre : mésaventure qui survient au coureur qui surpris par une brusque accélération ne parvient plus à suivre le rythme de ses adversaires.
- Prendre un éclat : être d'un seul coup lâché sans pouvoir réagir, en perdant très rapidement du terrain.
- Être éjecté du peloton : lors de l'accélération du peloton, être dans l'impossibilité de suivre et se trouver immédiatement distancé.
- Se faire larguer : être distancé par le peloton, sans possibilité de revenir. Se produit souvent lorsque le peloton accélère l'allure et que le coureur ne peut pas suivre.
- Se faire sortir : quand un coureur se fait larguer, il voit l'écart, entre lui et le peloton augmenter progressivement ; lorsqu'il se fait sortir, cet écart augmente très vite, et il perd le contact presque instantanément.
- Pédaler avec les oreilles : cette expression siginifie que l'on dodeline de la tête, attitude souvent caractéristique d'un coureur à bout de force.
- Pédaler carré : avoir un mouvement saccadé en pédalant, ne pas avoir ce mouvement coulé du coureur bien en ligne sur sa machine. Souvent, un coureur qui pédale carré, ne peut répartir son effort, tant pour appuyer que pour tirer sur les pédales. Cela dénote soit une grande fatigue, soit un manque de condition physique.
Lancer la serviette !
- Rouler sur la jante : être fatigué, exténué. État d'un coureur épuisé, vidé de ses forces, en comparaison avec un boyau à plat.
- Mettre la flèche : quitter la course discrètement, pendant son déroulement, sans s'arrêter pour attendre la voiture balai et rendre son dossard.
- Avoir la fringale : avoir faim. Le coureur victime de la fringale n'a pas su s'alimenter en fonction du parcours de l'épreuve. Son organisme brûle toutes les calories, en raison de l'effort fourni ; le coureur est sans force et ne peut suivre l'allure du peloton.
- Être cuit : avoir jeté toutes ses forces dans une action déterminée et ne pas pouvoir continuer. Lorsqu'il est cuit, le coureur dégouline de sueur et n'avance plus.
- Être collé au goudron : ne plus avancer, être sans force, et ne pas tenir le rythme imposé par la course.
- Être dans la pampa : être très attardé et livré à soi-même sans assistance. En règle générale, le coureur, dans une telle situation, ne tarde pas à abandonner.
- Manger de la luzerne / Manger un peu d'herbe : perdre le contrôle de son vélo et quitter la route pour aller chuter dans un champ. / Être contraint de rouler sur le bas-côté, pour éviter la chute. Cela se produit souvent, lorsqu'il y a formation d'éventail ou de bordure.