21 mai 2008
Bien qu'il s'agisse du début de la saison, les prochaines semaines seront cruciales pour Andréanne Pichette (Opus/OGC). Elle devra défendre sa place sur l'équipe nationale, si elle veut prendre part aux Championnats du monde de vélo de montagne à la mi-juin en Italie.
Jean-Pascal Lavoie
La première saison d'Andréanne Pichette au niveau junior élite avait été couronnée de succès. Championne canadienne, membre de l'équipe nationale et première expérience internationale, l'année 2007 avait été fructueuse pour la jeune cycliste de la Haute-Saint-Charles.
Tout est maintenant à recommencer pour Andréanne et celle-ci se doit de performer dès maintenant. « En raison des Jeux olympiques cet été, les Championnats du monde se déroulent à la mi-juin, explique-t-elle. La composition de l'équipe doit donc se faire très rapidement. »
Comme l'an dernier, une seule place est disponible sur l'équipe nationale pour les juniors. «La sélection se fait à l'issue des trois Coupes Canada de Bromont, Tremblant et Hardwood Hills en Ontario qui se tiennent au cours des trois prochaines fins de semaine.» La première de ces compétitions aura déjà été disputée lorsque cette édition de L'ACTUEL sera distribuée.
Andréanne Pichette entend bien faire tout en son possible pour conserver sa place sur l'équipe nationale et participer aux Championnats du monde de Val Di Sol en Italie. « J'y suis allé l'an dernier et j'ai redoublé d'efforts à l'entraînement pour y retourner cette année. C'est certain qu'il y a d'autres compétitions importantes cet été, mais j'ai mis des efforts particuliers pour celle-là. »
La tâche ne sera sûrement pas aisée pour les adversaires d'Andréanne qui souhaitent la détrôner, puisqu’une fois qu'elle détient un titre, elle ne le lâche plus, comme en font foi ses huit titres consécutifs de championne québécoise.
La cycliste ne tient toutefois pas les choses pour acquises. « Rendu à ce niveau, c'est la plus forte le jour de la course qui l'emporte. Et on n'est jamais à l'abri d'un bris mécanique. Je ne pense donc pas à mes adversaires. Je préfère me concentrer sur ce que je fais, sinon on dépense de l'énergie pour rien .»
Le titre canadien dans la mire
Bien qu'une participation aux Championnats du monde soit importante, c'est un deuxième titre de championne canadienne qui tient le plus à coeur à Andréanne Pichette. « Le Championnat canadien n'est pas une sélection comme les Mondiaux. C'est un titre qui se remporte la journée de la compétition, par celle qui est la plus forte à ce moment-là. »
C'est à la mi-juillet au Mont Sainte-Anne que la jeune athlète défendra son titre. « Pour les commanditaires, une place sur l'équipe nationale c'est bien, mais c'est encore mieux une championne canadienne ! » Andréanne Pichette reçoit le support de plusieurs commanditaires, dont la Fondation Nordiques et Hydro-Québec.
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