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14.10.07

Le Beau au Masters de Sydney


vélodrome de Sydney

Jour 0

Me voici enfin arrivé à Sydney 33 heures depuis mon départ de Montréal.
Le plus pénible fut l’attente de 10 heures à San Francisco avant l’envol de 14h30 vers l’Australie. J’ai loué une petite Hyundai Getz. Plus petit que ça c’est une Smart. Je mets tout juste mon vélo, mes roues et ma valise et je perds l’usage de mon rétroviseur. Je me familiarise avec la conduite à gauche, le volant à droite, les vitesses à gauche, regarder à droite et me tenir à gauche. Pas facile !

Je me rends directement au vélodrome olympique de Bankstown dans la banlieue de Sydney. Une superbe structure ! Encore mieux, je peux rouler. Je sorts tout mon attirail de ma mini voiture et j’assemble mon Opus Libretto 07 de piste spécialement préparé pour ce championnat avec ses roues pleines Mavic à l’avant et à l’arrière et le guidon tout intégré Easton de contre-la-montre.

Je monte sur la piste de 250m en bois et je constate la douceur de roulement le la facilité de prendre de la vitesse. Je roule à 45km heure avec une facilité déconcertante. Je contrôle avec aisance mon vélo malgré la roue pleine à l’avant. Je me lance du haut de la piste et j’enfile un kilo à un effort élevé mais pas maximal. 1:06,7, il doit y avoir une erreur. 5 minutes plus tard, j’en enfile un autre, 1:06,8 ! C’est 54km/h !

Je descends de la piste, je suis «high» ! Ce sera vite, très vite, très très vite ! Et je n’ai pas mis mon casque aérodynamique Bell.
Puis un grondement, c’est le bruit qui nous ramène sur terre. 5 coureurs argentins sont sur le bas de la piste. Bilan, un nez fracturé, un poignet blessé, plusieurs éraflures et un vélo brisé en deux…

Rentré à l’hôtel de Bankstown, je vais manger un shistaouk et un tabouleh histoire de ne pas être trop dépaysé de Montréal. Je me couche à 19h30.

Jour 1
J’ai peu dormi. Le décalage me reprend les heures assoupies de façon intermittentes. Je ne me sens pas fatigué, mais je sais que je dois reprendre le rythme avant le début du championnat.
Je me retrouve sur piste à midi pour l’entraînement. Je garde mes roues à rayon, histoire de voir comment ça roule. Et ça roule vite ! Mon coup de pédale est fluide, même sans mon équipement aéro. Il faudra juste que j’apprivoise la vitesse pour ne pas faire d’erreur et partir trop vite pendant ma poursuite. Je pratique mes départs et mes pointes de vitesse. Je sens que je dois mette un gros braquet. Je crois que je vais essayer un 52-14… Il faut casser les règles. J’aime rouler gros !

J’ai rencontré mes compatriotes canadiens. Ils étaient un peu zombie. Pas de grande discussion. Hello, poigné de main et my name is Stéphane.
Du côté français, j’ai rencontré Régis Allais du Crédit Agricole. Un gars super ! Il parle et on se raconte des histoire de course dans les années 1985. Il a fait Paris-Rouen en même temps que moi quand Equimov roulait comme une fusée. C’est mon copain Gérard-Louis Robert, notre champion du Monde à Manchester en 2005, qui m’a conseillé d’entrer en contact avec Régis. Merci Gérard L. ! J’espère que tu feras à un Championnat du Monde avec moi un jour. Les coureurs Australiens sont d’une gentillesse remarquable. A bien y penser tout le monde est merveilleux chez les maîtres. Je me sens bien.

Visite des quais de Sydney et de l’Opéra avant de me coucher. Je compter visualiser ma course.

Stéphane Le Beau, Maître B
chef de produit Vélos Opus

1 comment:

Anonymous said...

Tes fans #1 de toujours !

Tes amours (Les deux S et J) XXX