Hey there.I made a cool video about my Opus that I wanted to share with you!
It can be found here http://ca.youtube.com/watch?v=AAOyxM5Ow2M
Thanks!
Evan MacKinon
Hey there.




Hawaï, le 14 octobre 2007 - Un saguenéen a accompli tout un exploit hier à l’Ironman d’Hawaï en affichant un chronomètre de 9 heures 51 minutes aux épreuves de natation, de cyclisme et de course à pied. Il est le premier québécois et le septième canadien à avoir atteint la ligne d’arrivée. L’Ironman d’Hawaï, qui réunissait cette année les 1 800 meilleurs triathlètes au monde, offre tout un parcours d’endurance avec 3,8 km à franchir à la nage, 180,2 km en vélo et 42,2 km à la course à pied.
Il faut penser, calculer, réfléchir, compter, s’ajuster, se placer. Il faut être là au bon moment, puis donner le coup de rein pour prendre le point nécessaire. C’est ça la course aux points. 80 tours de piste, 20 Km et 8 sprints pour les points. Le gagnant n’est pas nécessairement celui qui franchit en premier la ligne d’arrivée à la fin de la course. Tout ce qui se passe avant a de l’importance, prendre un tour sur le peloton donne 20 points en boni. C’est ma course préférée. Je l’aime pour ce qui se passe dans ma tête à chaque tour. Je l’aime pour les risques qu’il faut prendre avec un vélo sans frein. Je l’aime quand ça frotte. Je l’aime pour l’harmonie entre l’effort physique et la tactique. Tous deux à fond, pendant 80 tours de piste
Je l’aime maintenant encore plus que toutes les courses. Je l’aime pour la médaille qu’elle m’a donnée aujourd’hui, pour le kangourou en peluche qui venait avec, pour le maillot arc-en-ciel, pour le titre mondial, pour le drapeau canadien entre ceux de l’Australie. Oui, je suis Champion du Monde. C’est un plaisir particulier. Rien n’a changé par rapport à hier. Je suis le même. J’ai simplement gagné la plus belle course de ma vie. Ça fait du bien tout simplement !
Sur le podium mes yeux sont pleins d’eau. On me glisse le maillot arc-en-ciel du champion du monde. On me passe la médaille d’or. Photos et poignées de main. Je souris à ma «Handler». C’est la première fois que le Ô Canada est joué depuis l’ouverture des championnats.
Petites notes pour mes confrères pistards et d’équipe :
Gérard-Louis, merci pour les encouragements. Tu avais raison de me pousser à tenter ma chance en Australie.
Des vrais pistards ! Les australiens sont des maniaques de piste. Ils adaptent même leurs scooters pour pouvoir transporter un vélo au vélodrome…

Je rencontre les canadiens Donald Guillmore et Robert Veroba avec Sara Laliberté et son conjoint Scott Laliberté on installe mon «maillot drapeau» sur le support à vélo. On rigole tout en se réchauffant. Une fois la glace brisée, les canadiens sont beaucoup plus agréable qu’au premier contact. Donald et Robert font leur 750m dans la catégorie 40-44 ans. Donald détient le meilleur temps. Ce n’est qu’au dernier départ qu’il se fait prendre le premier rang par un américain.
Puis c’est aux 45-49 ans ma catégorie. Nous somme 34 inscrits. Je suis 21e sur la liste. Dès le premier départ, le temps à battre est de 51,4. Ce sera difficile. Je me réchauffe. Je me sens prêt. Je suis dans le support de départ. Beeb, beeb, beeb, beeb, BEEB, me voilà parti ! Mon premier est OK. Au second je roule à 57,9 km/h. Puis bang je frappe le mur. Ma vitesse tombe, ce que je ne voulais pas est arrivé. J’enfile mon dernier tour à 53 km/h. Je suis 3e au classement provisoire. J’attends les autres départs. Puis je me fais déloger de ma position par un, puis deux, puis trois et finalement 4 autres coureurs. Je termine 7e. Je suis content de mon résultat. Mon temps au dernier tour est sous les 17 secondes. Je serai bien en poursuite. C’est Philippe Vernet un ami Français qui a gagné. Il est dans l’équipe crédit Agricole, celle de Gérard-Louis Robert. Tous les médaillés ont roulé sous les 52 secondes.

J’ai rencontré mes compatriotes intéressés pour le Sprint Olympique. Norm Kalmanovitch 58 ans et Keith Thorarinson 31ans et moi 48 ans. Un total de 137 ans ! Ils sont sympas ! Les deux ont vécu au Québec, parlent français et connaissent les Têtes à Claques «Hé mon ami, t’aime lé pétaques»… On a rigolé alors que les autres canadiens nous regardent d’un drôle d’air !
Je sais que Keith saura me propulser à 65 km/h pour mon dernier tour, il fait 11, 3 sec au 200m… ! Je n’aurai qu’à maintenir la vitesse. J’aurais aimé avoir Gérard-Louis Robert dans notre équipe comme premier relayeur. Il a un départ parmi les plus rapides au monde chez les 55 ans et plus. Peut-être une autre année ou aux J.O. des Maîtres en 2009 ici même à Sydney.
Je me rends directement au vélodrome olympique de Bankstown dans la banlieue de Sydney. Une superbe structure ! Encore mieux, je peux rouler. Je sorts tout mon attirail de ma mini voiture et j’assemble mon Opus Libretto 07 de piste spécialement préparé pour ce championnat avec ses roues pleines Mavic à l’avant et à l’arrière et le guidon tout intégré Easton de contre-la-montre.
Stéphane Le Beau (Opus) s'en va conquérir un titre de champion du monde UCI sur piste à Sydney, en Autralie, dans la catégorie "Masters", du 16 au 21 octobre 2007.
La course sur piste existe depuis la fin du dix-neuvième siècle. Les premiers Championnats du Monde remontent à 1895. Les pistards sont des athlètes puissants, qui présentent généralement une masse musculaire supérieure à celle des « routiers ».
Disciplines de "Vitesse"
Vitesse: Course très tactique. Après sélection sur 200 m départ lancé, les coureurs se livrent à des duels qualificatifs sur 2 ou 3 tours suivant la longueur de la piste. Les perdants peuvent être repêchés. A partir des quarts de finale, les duels se courent au meilleur des deux manches. On assiste parfois à des séances de surplace, destinées à contraindre l’adversaire à mener la coure, situation peu avantageuse avant l’explosion du sprint final.
Vitesse par équipes: Cette épreuve spectaculaire se court par équipes de 3 coureurs, sur 3 tours de piste. Chaque coureur mène un tour avant de céder sa place. Le dernier termine seul. Lors des Championnats du Monde, les huit meilleures équipes sont qualifiées au temps ; quatre sont éliminées à l’issue de duels ; enfin, les deux équipes créditées du meilleur temps se rencontrent pour déterminer le vainqueur.
Kilomètre (500 m pour les femmes): Un long sprint. Il s’agit d’un contre-la-montre individuel, avec départ arrêté. Le coureur obtenant le meilleur temps est déclaré vainqueur.
Keirin: Dans cette épreuve venant du Japon, 6 à 8 coureurs s’affrontent dans un sprint de 600 à 700 m disputé, après avoir parcouru environ 1400 m derrière un entraîneur à vélomoteur qui aura progressivement augmenté son allure de 30 à 50 km/h.
Disciplines "d’endurance"
Poursuite individuelle: Une course terrible ! Deux coureurs s’affrontent sur une distance déterminée (hommes : 4 km ; femmes : 3 km). Ils prennent le départ en deux points opposés de la piste. Est déclaré vainqueur celui qui rejoint son adversaire ou enregistre le meilleur temps.
Poursuite par équipes: Un régal pour les yeux. Deux équipes de 4 coureurs s’affrontent sur une distance de 4 km. Elles prennent le départ en deux points opposés de la piste. Est déclarée vainqueur l’équipe qui rejoint son adversaire ou enregistre le meilleur temps.
Course aux points: Pour les sprinters sachant gérer leur effort. C’est une spécialité dans laquelle le classement final s’établit en fonction des points gagnés et accumulés par 20 à 30 coureurs lors de sprints (un tous les 10 tours sur pistes de 250 m) et par tour gagné. Elle se court sur 30 km pour les hommes et 25 pour les femmes.
Américaine: Entente parfaite requise. L’épreuve se dispute par équipes de deux coureurs, avec des sprints intermédiaires. Le classement s’établit à la distance et aux points gagnés par les coureurs. Avec un maximum de 18 équipes, courue généralement sur 50 km, c’est une épreuve spectaculaire : les équipiers se relaient à volonté, à la main ou au cuissard. Pendant que l’un des coureurs est en course, l’autre tourne à vitesse réduite.
Scratch: Le scratch est une course individuelle sur distance déterminée (15 km pour les hommes, 10 km pour les femmes). Le nombre de participants est limité à 24. Le départ est donné lancé, après un tour neutralisé.
.
.jpg)
The Catalan Cup was great - well-organized, with ideal weather and a really nice venue in the city of Calaf in Catalunya. It was a super-fast course but I was still able to take the lead early in the race and felt pretty good considering how crazy things have been the past month. After the competition there was a huge post-race lunch provided by the organizers so it was a fun social event as well. Today we are on a mission to get the van fixed so we can get to the next race..jpg)
After the race we had a day to check things out a bit so I hobbled around to see the Great Wall and the Forbidden City as well as doing some serious bartering at the market. I also tried some of the food from the street vendors and it was so good!

